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COVID-19 : Nos actions de solidarité !

Durant la période de confinement, les équipes des PEP75 ont veillé à soutenir le lien, entre les élèves fragiles de nos services sociaux et leurs établissements scolaires de rattachement...

Les mères lycéennes, les collégiens et les élèves malades ont été appelés par les coordinatrices PEP75, pour faire un point sur la scolarité. Les élèves malades étant à domicile, comme l’ensemble des élèves de France en période COVID, l’espace numérique a remplacé le SAPAD, service d’Aide pédagogique à Domicile. Les coordinatrices ont fait le lien, si nécessaire avec l’élève et le référent pédagogique.

Au SAMELY, Service d’Accompagnement des Mères Lycéennes, après s’être assuré que les besoins alimentaires et sociaux étaient couverts, l’équipe a été mobilisée pour expliciter la pandémie, les gestes barrières et pour aider les jeunes à formaliser les inscriptions  de Parcours Sup.

Pour l’accueil scolaire, et l’atelier relais, les élèves déjà suivis par nos équipes, ont continué s’ils le désiraient à bénéficier d’un accompagnement scolaire à distance renforcé.

En complément des cours donnés par l’intermédiaire des plateformes ou des établissements scolaires, des enseignants bénévoles, des salariés PEP75 et des administrateurs PEP75, ont assurés des cours de soutien scolaire pour les élèves fragiles, du primaire à la terminale.

Un accompagnement pédagogique gratuit a été réalisé :

– pour une trentaine de mères lycéennes du SAMELY, Service d’Accompagnement des Mères Lycéennes,

– pour 32 collégiens des quartiers prioritaires de l’accueil scolaire et de l’atelier relais Flora Tristan

– pour une vingtaine d’élèves malades du SAPAD, le Service académique d’Assistance Pédagogique À Domicile.

À raison de deux fois par semaine, des cours étaient donnés pour expliciter les enseignements « virtuels » et redonner un visage ou une voix à des leçons, parfois perçues comme lointaines. Certains élèves déjà fragilisés par la maladie, la grossesse, ou les conditions de vie ont eu du mal à se concentrer sur les apprentissages. Entre l’absence d’outils informatiques, de connexion, l’exiguïté des lieux de vie, tous n’ont pu être suivis et accompagnés.

Il serait donc primordial en cette période de déconfinement, que l’école le collège ou le lycée reprennent massivement. Tout ne peut se faire à distance : un enseignant adapte son cours au niveau des élèves, le change en fonction de sa classe de son public. A travers un écran ou un mail comment faire cela ?

De plus, les familles en souffrance avant le confinement, le sont encore d’avantage à présent.

Sortir de son quartier, de sa famille, pour aller vers l’autre, découvrir des choses nouvelles autrement que virtuellement, sont les objectifs des séjours scolaires. Or, ils n’ont pu avoir lieu.

Voir l’autre, oser la rencontre, le dialogue sans écran, s’enrichir de nos différences voilà des missions essentielles pour l’école, les colonies de vacances, ou les classes de découverte.

Les séjours collectifs jouent habituellement ce rôle de ciment social et de mixité.

Or, un enfant sur deux ne part pas en vacances.  En cette période de crise que nous traversons, les temps collectifs et le vivre ensemble, sont plus que jamais indispensables. Nous espérons que les autorités éducatives et politiques donnent les moyens aux associations d’éducation populaire, de rendre possible l’accueil de tous, cet été et l’année scolaire prochaine.

Florence CORNU, Directrice du secteur Social

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